Quand parfois tous ces marins
Quittent le port
Et que tout est si lointain
Que la vie sur la mer
Est parfois chagrin
A la mémoire de l’un des siens
Disparu corps et bien
Disparu corps et bien
Si le fils devient pêcheur, c’est lui qui décide
Si le pêcheur quitte le port, c’est lui qui décide
Et si la vie devient dure, c’est lui qui décide
Qui décide, c’est lui qui décide
Ils sont les durs de la mer
Le mot journée n’existe pas
Pour eux, les marées gouvernent
Et commandent leur vie
Parfois ils partent longtemps
Au gré de l’océan
Et des caprices des bans
Et des caprices des bans
Refrain
A chaque fois, qu’ils quittent la terre
Ils prennent le souffle de la mer
Sa tension, son humeur du jour, elle porte leur regard
Comme la terre porte leur âme
L’intensité qui les unit
Leur montre à travers les nuages
Le temps à venir sans jamais leur mentir
Sans jamais leur mentir
Refrain
De retour sur la terre, après une marée
Ils n’avaient qu’une seule chose en tête
Reprendre la mer et affronter ses colères
Et affronter ses colères
Dormir trois heures par nuits dans un espace étriqué
Leur vie, c’est la mer, ils n’ont pas leur place sur terre
Ils n’ont pas leur place sur terre
Ils n’ont pas leur place sur terre
Si de père en fils, ils sont pêcheurs, c’est eux qui décident
Si leur métier est rude, c’est eux décident
Et les pleurs des veuves, c’est la mer qui décide
Qui décide, c’est elle qui décide
Et si leur vie est pénible, c’est eux qui décident
Si les marées les épuisent, c’est eux qui décident
Et si une fois au port, ils ne pensent qu’à repartir
Qui décide, c’est eux qui décident.