Oui mais c’est la vie qui l’a cassée
Cette pauvre fille
Sur qui on crache
En la traitant de p’tite roulure
Elle n’a pas le choix, elle doit bosser
En bas résille
Oui la vie est vache
Il faut pas croire sa vie est dure
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Elle doit marcher sur le trottoir
Sur ses talons
Comme des aiguilles
En provoquant, app’ler l’ client
Elle est présente, là tous les soirs
Pour quelques ronds
Ce n’est pas facile
Y’a les sadiques, les moches, les cons
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Elle fume, elle boit pour oublier
Se drogue un peu
Rien que pour rêver
Elle a fait l’ tour de tous les vices
Son protecteur qui dit l’aider
N’a rien de ceux
Qu’on peut aimer
Il donne des coups, cet adonis
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Pour elle l’amour c’est du pognon
Les fleurs, des coups
Le lit, l’usine
Elle n’a pas l’ droit de s’arrêter
Pour elle pas de congés payés
Son corps se loue
Cette gamine encore enfant
Déjà fanée
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant
Dans la rue, tous les soirs l’amour t’attend
Dans la rue, tous les soirs tu fais semblant